Par C’est dans son humanité que le Seigneur a été tenté en toutes choses, qu’il a résisté au malin, qu’il fut le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, Celui en qui le Père avait investi toute sa tendresse, son unique Fils bien-aimé, en qui habitait toute la plénitude de la divinité.
Dieu s’est incarné pour démontrer que Satan était vaincu par un homme, le Fils de l’homme, et que la chute n’était pas inexorable et définitive.
La tentation ultime à laquelle Jésus a été exposé, fut d’utiliser sa divinité pour triompher de Satan.
Il aurait pu ordonner que les pierres deviennent du pain, que des cohortes d’anges interviennent et le délivrent de la main des pécheurs. Il aurait pu renoncer à s’identifier à notre humanité. Mais il s’est dépouillé lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la croix.
Ce qu’il a fait rend certain notre salut. Les morts ressusciteront incorruptibles parce que le Seigneur les a précédés, premier-né d’entre les morts par sa résurrection. Alors, et pour l’éternité, ceux qu’Il a prédestinés dès avant la fondation du monde à être semblables à lui, revêtiront l’immortalité, car Dieu était en Christ.
Ainsi, c’est parce que Dieu était en Christ que la mort sera engloutie dans la victoire par la vie, que la lumière brillera du sein des ténèbres et que, examinant le visible avec circonspection, nous pouvons regarder aux choses invisibles (2 Corinthiens 4:18).
Mickaël Berreby