Par L’immensité ne peut te contenir.
L’éternité n’est rien devant toi.
Tu es l’infini qui daignes te pencher sur notre insignifiance pour nous attirer à toi.
Tu es l’essence de tout et la finalité du pourquoi de la vie.
Tu es la splendeur et la grâce, la majesté et la force, la tendresse et la clémence, la sagesse et le savoir, la puissance et la douceur.
Tu es le Père aimant qui a tant aimé le monde parce que Tu es amour.
Nous laisserons-nous aimer par toi ? Te laisserons-nous agir et changer le cours de notre vie pour que ta vie dans la plénitude de ta sainteté se déverse sur cette terre ?
Tu es dans le silence et le secret des profondeurs de l’âme.
Tu es dans les accents d’allégresse qui retentissent à la louange de ton Nom.
Tu es le pardon immérité, la grâce supérieure, l’extrême bonté et la gratuité.
Sommes-nous désireux de te laisser modeler notre pensée pour qu’elle ne soit plus que l’expression de ta perfection ?
Merci Seigneur pour ce que tu es et parce que ce que tu es, reflet de ta gloire et empreinte de ta personne, a été manifesté en ton Fils le Saint de Dieu.
La crainte s’est dissipée. La honte du péché n’est plus. Il ne subsiste que la paix donnée sans réserve pour terrasser l’ennemi et panser les blessures cachées d’un passé effacé, englouti par la rédemption.
Voilà pourquoi j’ose t’appeler Père. Cette hardiesse serait déplacée si tu n’avais voulu nous appeler tes enfants. Tu as pris l’initiative de l’amour. Tu as appelé l’amour à la vie pour que jaillisse la lumière et qu’éclate aux yeux de tous que tu es Dieu, l’unique, le véritable.
Vais-je m’abandonner enfin, cesser de te résister pour que coule le flot de ta justice en moi, pour que triomphent ton Esprit et ta consolation?
Oui Seigneur. Je viens. Me voici. J’abdique. Je renonce à chercher l’inutile et le futile pour écouter ta voix et apprendre à obéir dans la joie.
Plus je m’approche de toi, et plus j’entends l’adoration qui monte vers le trône de ta magnificence.
Tu es le Dieu de gloire.
Mickaël Berreby