La nouvelle créature dont parle l’Ecriture pour désigner l’homme régénéré est un temple de l’Esprit qui accueille la présence glorieuse de Dieu dans son humanité. Autrefois insensible à la douce pression de l’Esprit de sainteté, la voilà attentive et vigilante.
La vie de Dieu triomphe de toutes les circonstances en augmentant son intensité. Elle se nourrit de ce qui vient de la bouche de Dieu. En d’autres termes, Dieu en nous se nourrit de l’onction. Devenu habitation de Dieu en esprit, l’homme nouveau respire la gloire et la communique. Il entend la voix qui ressuscite les morts, car cette voix est celle du Fils de Dieu. Il peut ainsi marcher en nouveauté de vie.
Mais pour croître, il a besoin d’un renouvellement de l’intelligence.
Il ne peut en aucune manière vivre de ses réserves, de ses expériences passées ou bien de sa connaissance. Ce qui le fait vivre est la fraîcheur instantanée de la grâce.
Tout est radicalement renouvelé.
Jour après jour, et même à chaque instant, le flux de la vie se déverse dans son esprit pour le régénérer.
Le réconfort et la consolation, la joie et la paix, l’amour inconditionnel, les richesses de la révélation, la lumière accordée pour prendre les bonnes décisions, le discernement des esprits, tout se trouve dans l’onction qui enseigne celui qui s’abandonne.
Car la part du disciple réside dans l’abandon, le refus de régner, la volonté de se soumettre, une attitude paisible et confiante en la souveraineté de Dieu.
Pour “déloger” le racheté de cette position idéale, l’adversaire harcèle de pensées négatives et souvent légitimes celui qui n’est pas sur ses gardes.
D’où l’importance de s’alimenter de Dieu dans sa Parole, d’accepter l’autorité d’amour d’un ministère authentique pour être préservé et guidé.
C’est alors que l’héritage des saints dans la lumière est accordé. Il se manifeste par une inébranlable assurance ancrée dans les promesses, une paix qui effraie les démons.
Cette paix est l’arme redoutable devant laquelle Satan se résigne à fuir.
Elle résulte de la justice qui s’obtient par la foi.
Mickaël Berreby