Par Moïse est le produit de la foi. Ses parents connaissaient Dieu. Ils marchaient dans l’invisible. Inspirés par l’Esprit, ils refusèrent d’obéir aux ordres d’un monarque assassin.
Il fut caché à sa naissance par la foi durant trois mois par ses parents. C’est par la foi, qu’une fois grand, il refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon. C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, car il se montra ferme, comme voyant l’invisible.
Sur Moïse repose toute la responsabilité de transmettre une multitude de révélations prophétiques annonçant la venue de Jésus. D’Adam à Moïse, la mort a régné. Puis la loi enfanta la vie.
Ce qu’on voit a été créé par la Parole de Dieu, et non par des choses visibles.
Quand nous entrons dans le monde de la foi, nous éprouvons une réalité imperceptible aux sens. Ce n’est pas une sensation physique, ni une perception sensorielle, c’est une accointance surnaturelle avec Dieu.
Nous sommes avec nos semblables, éprouvant les mêmes conditions. Mais nous avons en plus, par la foi, une oreille attentive et des yeux ouverts, un coeur disposé à céder au Seigneur la place qui lui revient de droit. Quand nous prions, nous prions comme voyant l’invisible, ce qui est éternel. Nous nous éloignons de ce qui est coutumier, immédiat et temporel. Nous regardons aux choses d’en haut.
Si l’Ecriture invite à ne pas se laisser décourager par les afflictions que nous vivons sur cette terre, c’est que ces afflictions ont un sens caché. Elles produisent pour le disciple de Christ un poids éternel de gloire.
Ainsi, l’homme testé “augmente” le poids de la gloire qui lui est réservée s’il tient ferme et résiste à Satan.
Cet homme voit l’invisible. S’il peut relativiser ce qui se voit, c’est qu’il voit ce qui ne se voit pas. Il regarde aux choses invisibles qui sont éternelles. Les choses visibles sont réelles, mais passagères.
Les invisibles sont réelles et éternelles.
Nous habitons dans le provisoire de cette demeure physique, une tente précaire et sujette à des épreuves, celle de l’usure du temps, de la fatigue et des combats journaliers. Mais nous savons qu’une cité éternelle est préparée.
Comment le savons-nous ?
Nous le savons par le témoignage intérieur de l’Esprit, comme voyant l’invisible.
Mickaël Berreby