Quelle splendide proclamation que celle inspirée par l’onction sainte de l’Esprit ! Celui qui en bénéficie n’est plus tout à fait le même.
Il déborde de Dieu, et de son sein jaillissent des fleuves de vie. Il parle de la part de Celui qui l’utilise selon son bienveillant dessein. Il répand l’odeur de la connaissance de Christ. Il fait briller la splendeur de l’Evangile. Il est amour et ne veut que semer l’amour qui délie les captifs. Les prisons mentales se vident quand l’onction coule sur le front de ses serviteurs.
Ainsi le message biblique est-il de libérer ceux qui, enchaînés, gémissent et se lamentent, opprimés par l’adversaire.
En entendant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, les captifs sortent de la servitude. Ils revendiquent leur liberté, se l’approprient, résistent dans la foi, s’opposent aux oeuvres des ténèbres, s’enhardissent, se laissent revêtir des armes de la lumière, et vont vers ceux qui souffrent pour les soulager.
Nous ne sommes pas dans le scénario invariable de la passivité religieuse, de l’immobilisme sclérosant.
De nouveaux horizons dégagent le spectacle grandiose d’une multitude de toutes races, de toutes nations, de toutes tribus, de toutes langues et de toutes générations, une multitude d’anciens captifs devenus libres pour adorer le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, Jésus, le Fils unique venu du sein du Père.
Mickaël Berreby