Quand on est délivré de la vanité, on ôte de sa vie les “dieux étrangers”, ce qui fait écran entre l’Esprit et ses temples de chair. Alors commence une oeuvre de purification progressive et profonde.
Elle se produit jusqu’au dernier jour de notre vie. Il faudra se repentir encore et encore pour que la volonté fortifiée résiste avec une foi ferme.
La symbolique de “changer nos vêtements” évoque une nouvelle identité. “Purifiez-vous et changez vos vêtements”, c’est ce que Jacob déclara à sa maison.
Nous nous purifions pour qu’il nous sanctifie. Mais la pureté apparente n’est rien. Seul un coeur pur émeut le Seigneur. Or ce miracle est l’oeuvre de Dieu et non la nôtre.
Ce miracle produit la joie dans une paix que le monde ne connaît pas.
David demanda à l’Eternel: “Purifie-moi de mon péché…” Il avait une conscience profonde de l’offense, de ce qui attriste Dieu. Il savait que si l’Eternel le purifiait, il serait plus blanc que la neige.
Notre part est immense et permanente. Il importe d’en venir au stade où nous haïssons la méchanceté, le mal, la ruse et l’orgueil.
Paul se fonde sur les promesses pour encourager les Corinthiens à se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit.
Cela peut vouloir dire de nous séparer de ceux qui s’opposent à la sainteté de Dieu. La pureté à un prix élevé qui coûtera toujours plus cher durant notre marche ici-bas.
Quant à notre conscience si souvent écartelée et indécise, c’est le sang de Christ qui la purifie des oeuvres mortes pour que le pardon soit total, définitif et indiscutable.
L’expérience merveilleuse de la plénitude de la foi devient alors possible. La relation d’amour avec le Seigneur domine notre psychisme autrefois inerte et irrésolu.
C’est en obéissant à la vérité que de jour en jour, de gloire en gloire, nous faisons l’expérience de l’amour fraternel authentique en marchant dans la lumière en communion avec ceux qui ont été affranchis des forces maléfiques.
N’ayons aucune crainte.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Mickaël Berreby