Croire que Jésus est avant toutes choses et que toutes choses subsistent en lui revient à considérer la science comme des balbutiements minuscules propres à émerveiller une humanité atteinte de cécité devant l’immensité de l’univers.
Croire que Jésus est le commencement annule les hypothèses diverses et contradictoires sur l’apparition du cosmos, la notion du temps et de l’espace.
A partir d’une telle foi, ce n’est pas seulement le vécu historique d’un homme merveilleux distribuant l’amour, arrachant les esclaves aux démons et offrant la guérison aux malades qui interpelle.
C’est celui qui vit aux siècles des siècles et qui s’exprime objectivement et subjectivement dans l’existence de millions d’individus devenus son Corps au travers des générations qui se succèdent.
Ce Jésus immense et majestueux, ce Seigneur glorieux et tout-puissant, appartient à tous ceux qui sont devenus, en croyant, des enfants de Dieu, nés de sa volonté.
Et c’est en lui qu’ils ont tout pleinement. C’est avec lui qu’ils furent ensevelis puis ressuscités, rendus à la vie, graciés, de coupables qu’ils étaient.
Son oeuvre franchit toutes les frontières et dépasse l’entendement. Il sauve parfaitement et libère totalement celui qui l’invoque.
Un jour, il paraîtra et nous comprendrons le mystère insondable de l’infinie tendresse. Nous saisirons enfin que ce bref passage sur la terre des hommes fut une invitation émouvante à laisser l’Esprit nous visiter, nous remplir et prendre possession de notre éternité. Et quand il paraîtra, notre vie aujourd’hui cachée en lui paraîtra dans la gloire.
Quel appel à fixer nos regards sur lui pour goûter de la joie parfaite qu’il prodigue !
Notre délivrance approche. Ce sera la rédemption de notre âme et de notre corps comme un flambeau qui s’allume. Nous serons revêtus d’un vêtement de salut, d’un manteau de délivrance, quand la rédemption éternelle obtenue avec son propre sang sera manifestée à ceux que le Père a transportés dans le royaume du Fils de son amour. Car nous avons été scellés pour ce jour par le Saint-Esprit promis.
Seul le bouclier de la foi éteindra les traits enflammés de Satan si nous combattons le bon combat suivant les règles en saisissant la vie éternelle.
La victoire sur le monde éclatera en dépit des épreuves, si l’amour plus fort que la mort nous fait marcher dans ses commandements en dissipant la crainte.
Celui à qui appartient l’immortalité éclaire de cette lumière qui paraît déjà pour que nous participions à sa vie abondante.
Sachons dédaigner l’éphémère en cherchant à plaire au Seigneur.
Refusons la facilité et confessons de notre bouche ce que nos coeurs contiennent de louanges et d’adoration en proclamant la splendeur d’un salut merveilleux.
Ne craignons pas de provoquer chez celui qui entend l’inquiétude effrayée et dubitative que cet âge insipide produit et qui rend l’Evangile une histoire trop belle pour être vraie.
Nous sommes témoins, environnés d’une grande nuée de témoins. Le témoignage de Jésus est l’Esprit qui prophétise par l’Eglise contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront jamais si nous croyons.
Mickaël Berreby