Jésus louait le Père d’avoir caché aux sages et aux intelligents ce qu’Il révèle aux enfants.
Louer l’Eternel produit une immédiate libération, un changement radical de sphère, une orientation nouvelle sur le chemin d’une vie impérissable.
Ce n’est pas quelque chose qui s’apprend. Ainsi, il est possible d’apprendre des chants de louange, de les chanter, sans pour autant louer l’Eternel. Car c’est du coeur que surgit cette fontaine pétillante d’amour.
Les mots n’ont que peu d’importance. Seuls comptent les tressaillements intérieurs, les effluves de tendresse, la réalité d’une relation pure avec le Père dans la crainte de son nom.
S’il est vital de louer l’Eternel, c’est en premier lieu pour s’arracher de la fadeur insipide d’un quotidien religieux dont l’austérité consternante s’apparente à la mécanique d’un robot.
La louange purifie, rafraîchit et affranchit des contingences de la banalité.
C’est se revêtir d’un vêtement de fête que de louer le Dieu vivant et vrai.
Ce vêtement est une parure intérieure. L’oeil physique ne voit rien et l’oreille n’entend pas cette acclamation qui tend à dire l’amour qu’un disciple porte à son maître, qu’un enfant éprouve pour son Père.
Théâtraliser l’adoration avoisine le blasphème contre le Saint-Esprit. Car l’Eglise n’est pas un spectacle et nous ne sommes pas des acteurs.
Notre importance est insignifiante et nos valeurs sont dérisoires.
Pourtant quand nous louons le Seigneur, nous sommes en harmonie avec le céleste et l’intemporel. Nous nous extirpons de la banalité pathétique d’une humanité indifférente à la splendeur de Dieu, capable de nier l’évidence de sa majesté.
Quand nous louons l’Eternel, nous arpentons le chemin de la pureté et de l’authenticité.
A chaque instant de chaque jour, saisissons l’opportunité de faire monter vers le Père céleste notre louange en Esprit et en Vérité.
Mickaël Berreby