Mis en garde contre l’hypocrisie des faux docteurs, le disciple se doit d’être vigilant quand il entend des prophéties, des directives, des “révélations”.
La plupart des affirmations spirituelles s’avèrent être totalement chimériques et dépourvues de fondements. Une multitude de spécialistes de la tromperie déguisés en vêtements de brebis manipulent les âmes crédules.
Que de victimes de la ruse blessées à vie par la désinvolture de faux bergers opportunistes que nul n’a le courage de dévoiler !
Que de scandales moraux affectant le monde de la foi, faisant le jeu des contradicteurs qui se plaisent à mélanger le vrai et le faux, tant le vrai est faux et le faux est vrai !
Mais l’indignation ne suffit pas quand il est question de l’altération de l’Evangile.
Nous devons nous retirer, nous éloigner, prendre des distances et rompre avec les ténèbres, le mensonge et l’hypocrisie, puisque la communion entre Christ et Bélial n’est pas acceptable.
Parfois, ce sont des mouvements entiers qui s’enfoncent dans la corruption, entraînant leurs proies.
Quand une voix dénonce l’iniquité, les acteurs de la honte s’efforcent de la faire taire.
Dieu n’est jamais dans la diplomatie religieuse, l’apparence pieuse, les calculs et la ruse polie.
Le vrai Dieu, le seul vrai Dieu ne trompe personne, ne ment jamais, n’exploite pas la faiblesse, n’écrase pas, n’étouffe pas, n’accrédite pas le péché.
Le Dieu de l’Ecriture épanouit, libère et enrichit en délivrant les captifs dans la puissance de son amour illimité.
Il donne sa joie véritable et sa paix parfaite à ceux qui le cherchent et l’invoquent. Il efface les dettes et pardonne les fautes du plus souillé des hommes qui l’implore. Car ce Dieu, le Dieu de l’Ecriture, est bon.
L’Evangile ne promet pas la facilité et l’aisance, la prospérité et l’opulence. Il parle d’un chemin étroit, de persécutions et d’opposition, de la haine du monde contre les vrais disciples de Christ.
Mais il affirme que le Seigneur a vaincu le monde, que la foi née de Dieu a triomphé du monde, que ce qui est en vous est plus grand que ce qui est dans le monde.
Cet Evangile de Dieu est digne de notre confiance, même si nombreux sont ceux qui le trahissent.
Ce n’est donc pas dans l’homme que nous plaçons notre confiance, mais dans le Père Saint qui éclaire la marche de son peuple en conduisant les siens par Son Esprit dans toute la vérité.
Mickaël Berreby