La manière dont il convient de s’approcher de Dieu est explicitement indiquée par l’auteur de l’épître aux Hébreux.
Nous nous approchons de Dieu avec un coeur sincère.
Etre franc, loyal, honnête, fidèle et dévoué en cet âge sournois et fourbe où l’hypocrite affecte l’innocence, où l’imposteur dissimule ses intentions, est-ce réaliste ?
L’homme droit n’éprouve aucune gêne. Il vit libre et sans entrave, de façon spontanée, détestant les manoeuvres obscures et l’ambiguïté.
Son oui est oui et son non est non. Il rend le quiproquo improbable, et le malentendu succombe devant sa rectitude. Il inspire la confiance par sa franchise.
Quand il s’approche de Dieu, il plaide coupable et implore la grâce. C’est donc avec un coeur sincère qu’il se présente devant Dieu.
Il le fait dans la foi, sur la base des promesses, des témoignages de l’Ecriture et de l’attestation de l’Esprit.
La plénitude de la foi, c’est la totalité de ce qui est la foi en lui, mobilisant sa volonté et ses émotions.
Débarrassé de la corruption et de la souillure morale, puisque pardonné et lavé par le précieux sang de l’Agneau, il n’éprouve aucune crainte.
Tous ceux qui ont été ainsi justifiés par la grâce sont les héritiers de la vie éternelle. Cet héritage réservé dans les cieux ne peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir.
C’est la richesse de la gloire de l’héritage des saints dans la lumière.
Le gage de cet héritage est le Saint-Esprit.
Les arrhes de l’Esprit garantissent la validité des promesses accordées aux élus.
C’est par la justice de la foi que l’héritage du monde a été promis à Abraham et à sa postérité.
Croire n’est pas seulement admettre, accepter ou supposer.
Il s’agit de compter sur Dieu qui ne ment pas, et de ne pas douter que ce qui a été dit s’accomplit.
En s’approchant ainsi de Dieu, il n’est pas possible de lui déplaire et il est certain de lui être agréable.
Mickaël Berreby