Par la foi seulement et sans aucun effort, on obtient le pardon de ses péchés, la réconciliation et la paix avec Dieu.
Nombreuses sont les théories des multiples religions qui imposent rites et offrandes, pratiques et contraintes, sacrifices et exercices pour espérer atteindre la sérénité, et parfois la promesse de la vie. Mais Jésus est la vie qui donne la vie à celui qui la lui demande en l’invoquant par la foi.
Aucune menace, aucune colère, aucune condamnation, aucun jugement, rien ne pourrait changer la puissance émouvante de la grâce.
Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu. Si cette paix est testée, c’est que la foi se fortifie et s’enracine pour nous rendre semblables à notre Maître.
La finalité du salut n’est pas une joie passagère ou l’exaucement immédiat de nos prières. L’éternité est infinie, comme l’est le salut de Dieu offert en Jésus-Christ.
La résurrection des morts sera donc un passage obligé. Puis viendra le jugement, où chacun recevra selon sa consécration. Enfin viendra l’essentiel de ce qu’attendent les disciples. Ils deviendront conformes au Seigneur et s’uniront à lui pour l’éternité.
Aujourd’hui, confusément, nous ne percevons qu’en partie la grandeur du salut, la majesté du Seigneur, la sainteté de son merveilleux nom, la splendeur d’une Epouse sans taches ni rides, ni rien de semblable.
Mais nous connaîtrons comme nous avons été connus.
Nous serons revêtus de sa magnificence pour régner avec lui si nous persévérons. Nous serons révélés en tant que filles et fils de Dieu, nés du Père, nés de nouveau.
Quand sur nos joues coulent les larmes que produit l’épreuve, quand l’incertitude et le trouble agitent notre coeur, quand notre conscience inquiétée par le doute s’émeut de ne rien maîtriser, quand l’adversité paralyse nos frêles énergies, quand tiraillés par des sentiments contradictoires nous craignons de faire naufrage, alors triomphe notre foi. Celle qui est née de Dieu, l’invitant à s’installer dans notre esprit, car ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et ce qui triomphe du monde, c’est notre foi.
Laissons l’Eternel l’augmenter, la fortifier, l’ancrer dans ses promesses, la rendre déterminante pour chaque décision. Car sans la foi, il est impossible de plaire au Seigneur.
Mais nous sommes de ceux qui croient que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts, que le Sauveur est vivant aux siècles des siècles, qu’il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.
Nous sommes de ceux qui savent qu’en dehors de son nom, il n’existe aucun autre nom par lequel l’homme puisse être sauvé.
Mickaël Berreby