Jésus-Christ est Seigneur. Il est le Roi des rois.
Il est Celui qui était mort, mais qui est revenu à la vie, car il était impossible à la mort de le retenir.
Il est apparu aux siens et a donné des preuves infaillibles de sa résurrection. Il a indiqué qu’il fallait qu’Il s’en aille vers le Père, mais qu’Il enverrait le Consolateur, l’Esprit de vérité qui convaincrait le monde.
Aujourd’hui, nous, les croyants, nous vivons avec cet Esprit, le Saint-Esprit qui éclaire notre vie et nous conduit chaque jour en nous enracinant dans les promesses éternelles de Dieu.
Puissions-nous nous humilier et délaisser la raison pleine d’orgueil pour rechercher la vraie lumière qui scintille quand on invoque le Seigneur.
Car personne ne trouvera jamais la moindre réponse sans que brille la lumière de la révélation, et toutes les réponses théoriques que l’intelligence conçoit ne donnent pas la vie dont nous avons tant besoin.
Ceux qui ont été régénérés savent que ce qu’ils ont reçu n’est pas une opinion, mais la vie éternelle, abondante et débordante, que donne l’Esprit du Dieu vivant.
Que soit donc bannie de nos vies l’idée de fabriquer des atmosphères artificielles par le biais d’une manipulation mentale, d’une émotion passagère, d’un conditionnement psychologique.
Quand Dieu se révèle, il le fait sans que nous perdions notre faculté de réfléchir sainement.
Il ne nous enivre pas dans les dérives et les excès. Au contraire, l’homme de Dieu a une raison saine. Il ne s’évade pas dans l’imaginaire.
Le spirituel est on ne peut plus concret afin de répondre aux besoins d’une humanité égarée et trompée.
Mais il importe d’admettre que l’invisible est aussi réel que le visible, et que l’invisible conditionne le visible. Il importe de reconnaître que tous les hommes subissent l’influence des ténèbres, à moins de jouir de l’onction sanctifiante de l’Esprit.
La ligne de démarcation doit être claire. On ne peut en aucune manière pactiser avec les ténèbres.
Pourtant, c’est la norme de notre âge que de considérer l’abomination et l’infamie comme “normales”.
Les dérogations aux lois morales sont ainsi entrées dans les moeurs. On banalise l’anomalie, ce qui est contre nature, le vice et la perversion.
Seule l’Eglise peut redonner au monde la saveur et faire briller dans la nuit la lumière de l’Evangile.
Avec douceur et patience, dans la fermeté et la constance, en dépendant du Seigneur, chaque disciple aura l’occasion de dire au monde la joie de la réconciliation, le privilège d’une marche en nouveauté de vie, le miracle de la consolation quand coulent les larmes.
Seule l’Eglise témoigne du pouvoir de la grâce quand abonde l’égarement du péché.
C’est alors que brille la lumière.
Mickaël Berreby