Le salut est glorieux. C’est le salut de Dieu, un salut offert, et non mérité.
Un salut préparé de toute éternité pour faire des vases d’honneur qui contiennent la plénitude de l’Esprit.
Vivre en nouveauté de vie, c’est ne pas s’attarder à de multiples considérations qui absorbent jour et nuit les enfants de ce siècle.
Vivre en nouveauté de vie, c’est ne plus croire que la finalité de la réussite est matérielle, temporelle, terrestre.
Vivre en nouveauté de vie, c’est se préparer à rencontrer le Père.
Jésus a enseigné à détourner nos regards de la vanité des choses de la terre pour les orienter et les fixer sur les choses d’en haut.
Ceci se travaille au quotidien par des choix infimes, des renoncements lucides, des privations joyeuses, une discipline du corps et de la pensée, des paroles et des actes.
Vivre en Christ est un refus de vivre comme ce monde le décrète.
Or, l’immense majorité des hommes subit un conditionnement infernal sans en avoir conscience.
Mais celui qui laisse vivre le Seigneur en lui refuse ce conditionnement et n’accepte aucune des normes proposées par le monde.
Car derrière le savoir et de la bonne gestion se dissimulent des influences asservissantes.
La norme est Christ.
Cette norme est l’onction qui enseigne toutes choses, conformément à la promesse que le Seigneur a faite de ne pas nous laisser orphelins, mais de nous envoyer le Consolateur. C’est l’Esprit Saint qui conduit dans toute la vérité en rappelant ce que le Seigneur a enseigné.
Vivre en nouveauté de vie consiste à laisser l’Esprit diriger, décider, déterminer de tout.
Il arrive que sa volonté paraisse illogique et contraire aux déductions rationnelles de l’homme de cet âge. Mais ainsi en est-il si nous voulons grandir dans la connaissance de sa plénitude.
Nous ne nous conformons pas au siècle présent.
Nous vivons en nouveauté de vie.
Nous pardonnons et nous aimons.
Nous bénissons et nous délions le captif.
Nous cherchons le lieu secret de la prière intime, ce rendez-vous saint avec le Père des lumières.
La prière devient notre respiration. La vigilance intérieure est la règle. Le soupir inexprimable et parfois douloureux étreint notre âme dans l’attente de la révélation des fils et des filles de Dieu.
Mais Il est là, présent, et sa seule présence efface les mirages et les illusions d’un bonheur purement matériel. Notre âme a soif de Lui, de l’attestation miraculeuse de son Esprit.
Nous vivons en nouveauté de vie.
Mickaël Berreby