Il se pourrait que vous soyez écrasé par le poids de votre péché, tellement déçu de ne pas avoir triomphé, d’avoir succombé à la tentation, que vous en oubliez la grâce, et que vous ne parvenez même plus à implorer le secours du Seigneur.
Il se pourrait que vous chutiez toujours dans les mêmes pièges et que l’ennemi soit parvenu à vous persuader que vous n’arriverez jamais à vaincre.
Il se pourrait que l’adversaire vous accuse et vous condamne au point que vous n’osez plus croire en une issue glorieuse, une véritable victoire.
Il se pourrait que le passé vous enchaîne dans un présent sans horizon, et que les circonstances vous blessent et détruisent vos dernières forces.
Il se pourrait que le regard de l’autre vous transperce, et que la honte gangrène votre conscience.
Pourtant, quand le péché abonde, la grâce surabonde, si seulement vous allez vers le trône de sa grâce.
Pourtant, il est fidèle et juste pour vous pardonner.
Pourtant, quand tout semble désespéré, l’espérance de la vie éternelle est certaine.
Il peut tout transformer et tout guérir en neutralisant les démons avant de les chasser, pour qu’enfin vous soyez réellement libre. Car si le Fils vous affranchit, vous serez libre.
N’écoutez pas la voix de la défaite et du découragement. Regardez à celui qui est venu sauver ce qui était perdu. Il a donné sa vie pour vous donner la vie.
Jamais personne ne vous aimera comme Jésus vous aime. C’est avec lui que vous passerez l’éternité, car il veut que là où il est, vous y soyez aussi.
Voilà la Bonne Nouvelle de la réconciliation, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec vous-même.
Voilà l’Evangile dans toute sa splendeur, car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils pour que vous ne périssiez pas.
Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde quand simplement, comme un petit enfant, l’on confesse avec franchise ce péché qui brise la relation d’amour avec le Père céleste.
Il se pourrait que dans votre tristesse, vous ayez oublié ce message d’amour.
Il est proclamé pour vous, pour qu’en croyant, vous receviez la vie éternelle, une paix parfaite, une joie débordante, un chant d’allégresse, le besoin de prier et de vous nourrir de celui qui est le pain descendu du ciel.
Il est venu sauver ce qui était perdu.
Mickaël Berreby