Par Il serait incongru de nier l’évidence quand on sait que le prophète Esaïe prédisait qu’un fils serait donné et que la domination reposerait sur son épaule.
De multiples prophéties annoncent le miracle de l’incarnation. Leur caractère surnaturel, inexplicable, divin, devrait suffire à nous rendre plus attentifs. Car comment savoir avec tant de précision ce qui est prophétisé longtemps avant la venue du Seigneur, et accompli lors de sa venue ?
C’est que l’Esprit sait tout, sonde tout, même les profondeurs de Dieu. L’Esprit de vérité, le Consolateur, est omniscient, omnipotent, omniprésent.
S’il peut, sans se tromper, parler dans le détail de ce qui se produira des siècles plus tard, n’est-il pas fiable pour nous guider aujourd’hui dans notre marche, dans nos pensées et dans nos actes ?
Esaïe le décrit comme Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel et Prince de paix.
C’est de Jésus dont il s’agit.
Il fut admirable quand, sur notre terre blessée, il apporta le réconfort, la guérison et la délivrance, quand, de sa lumière éternelle, il vint éclairer les ténèbres de l’homme égaré.
Il fut Conseiller quand il dévoila les secrets du Royaume en donnant des principes bouleversants pour qu’enfin s’aiment ceux qui se haïssaient.
Il fut Dieu puissant quand la plénitude de la divinité l’habitait corporellement, au point que l’on témoignait avoir touché la vie éternelle en le touchant dans son humble humanité.
Il fut Père éternel alors qu’il était Fils dans le mystère insondable qui faisait du Père et du Fils, du Fils et de l’Esprit, l’expression glorieuse de la divinité.
Il fut Prince de paix quand il parlait avec autorité pour chasser le prince de ce siècle, apaiser la tempête, briser les chaînes démoniaques, commander aux esprits méchants de se taire.
Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Aujourd’hui, Jésus est l’Esprit vivifiant qui sature de vie l’esprit de celui qui l’invoque. Il n’a pas changé. Il ne change pas.
Il est le même, hier, aujourd’hui, éternellement.
Mickaël Berreby