Un jour, les rachetés de tous les siècles, de toutes les races et de toutes les langues verront l’arbre au milieu de la place de la ville sainte et sur les deux bords du fleuve. Ce fleuve d’eau de la vie qui sortira du trône de Dieu et de l’Agneau sera limpide comme du cristal. Cet arbre produira douze fois des fruits et ses feuilles serviront à la guérison des nations.
Tout cela, les rachetés le verront en raison de l’oeuvre de Jésus qui est digne de recevoir l’adoration.
Quand Jésus a souffert la croix, il a méprisé l’ignominie. Il n’a pas été atteint par la méchanceté des hommes. Au plus sinistre instant de sa souffrance, il a prié : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
C’est par la croix que l’antagonisme entre les hommes cesse. Si chacun s’humilie et se prosterne, il ne cherche pas à avoir raison, à dominer, à paraître meilleur ou juste.
Un acte légal d’accusation nous condamnait tous en raison de notre héritage et parce que, par nature, nous sommes des pécheurs. Il contenait l’ensemble de nos fautes et de nos péchés, les vices et les tendances ténébreuses de notre héritage, les justes raisons de nous déclarer coupables et de recevoir notre salaire : la mort.
Nous étions déjà “morts” par nos offenses. Nous étions coupés de notre origine et privés de la gloire, incapables de goûter la présence divine, aveuglés et obscurcis dans notre entendement, n’ayant que des pensées rebelles et des passions honteuses.
Notre coeur endurci se révoltait contre la sainteté de Dieu. Nous prétendions pouvoir gouverner notre vie, sans réaliser que l’homme est esclave de ce qui triomphe de lui.
Nous vivions dans la servitude et la misère, subissant les influences de notre entourage et conditionnés par les caprices de ce siècle d’illusions.
Mais Jésus nous a rendus à la vie.
Il l’a fait en nous perfusant de sa vie. Il s’est révélé à nous et l’abondance de sa plénitude s’est déversée dans notre esprit pour que, vivifié par sa toute-puissance, notre esprit discerne qu’enfin nous ne sommes plus dans l’asservissement et sous l’emprise des démons, mais que nous pouvons appeler Dieu : Abba, Père.
Un nouvel esprit nous habite. C’est l’Esprit d’adoption par lequel nous savons que nous avons été rendus à la vie, de morts que nous étions.
Quand Satan accuse et brandit l’acte qui nous condamnait, cet acte est vierge. Il a été effacé. L’acte dont les ordonnances nous condamnaient n’a plus de valeur. Il n’y a plus de condamnation, d’accusation et de punition. La colère de Dieu a été apaisée par le sacrifice de l’Agneau immolé.
Cet acte dont les ordonnances nous condamnaient a été cloué à la croix.
Les esprits des ténèbres, les démons et les autorités maléfiques ont été privés de toute légitimité pour nous détruire. Nous avons été affranchis par la connaissance de la vérité de l’Evangile de Dieu.
Pour annoncer la plus merveilleuse histoire d’amour, la sagesse du langage n’est pas nécessaire. Il faut la folie qui détruit la sagesse des sages, la folie de la croix. Car Dieu a convaincu de folie la sagesse du monde, le monde et sa sagesse qui ne peuvent connaître Dieu dans la sagesse de Dieu. Car on ne connaît Dieu que dans la sagesse de Dieu.
Or la sagesse de Dieu, c’est la folie de la prédication, un scandale pour les Juifs et une folie pour les païens.
La folie de Dieu plus sage que les hommes, la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes, tout est contenu dans la prédication.
Elle n’est folie que pour ceux qui périssent.
Pour ceux qui sont sauvés, elle est une puissance de Dieu.
Mickaël Berreby