L’Eternel est le bouclier de son peuple. Il ordonna à Jean par la bouche de Jésus de ne pas craindre, affirmant qu’il est le premier et le dernier.
Il vit aux siècles des siècles.
Ce même Seigneur demanda :
« qui par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? »
Il nous demande de regarder aux lis des champs qui ne travaillent ni ne filent et que Dieu revêt.
Voulons-nous nous décharger sur lui de tous nos soucis ?
Sommes-nous sûrs qu’il prendra soin de nous ?
Quand les soucis de la vie assaillent notre pensée, nos coeurs s’appesantissent, et nous nous mettons à réfléchir comme le monde.
Car les soucis étouffent la semence de la Parole qui ne peut plus porter de fruit qui vient à maturité. Les préoccupations de ce siècle rendent infructueuse la semence divine.
Croire peut signifier un refus radical de penser comme le monde.
La logique simple de Jésus est que, ne pouvant rien anticiper, nous ne devons pas nous inquiéter (Luc 12:26).
Jésus nous rappelle que, contrairement aux disciples, les païens s’inquiètent en disant :
Que mangerons-nous ?
Que boirons-nous ?
De quoi serons-nous vêtus ?
Il déclare que « toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent ».
Dieu gouverne le monde avec justice. Ce qui s’y passe n’est pas indépendant d’un plan souverain. Il est donc la forteresse de tous ceux qui se confient en Lui.
Son peuple n’est pas abandonné et livré au hasard. Il échappe aux jugements qui frappent les incrédules.
L’Eternel n’abandonne jamais celui qui se confie en lui.
Vous n’allez pas chanceler.
Vous ne serez pas atteint par le mal.
Vous reposerez en sécurité.
Car Dieu prendra soin de vous. Il vous montrera les merveilles de ses bienfaits. Il vous cachera à l’ombre de ses ailes.
L’insécurité engendre l’épouvante qui produit le désespoir.
La foi engendre la confiance qui produit la bénédiction dans la paix.
Tandis que le monde entier s’inquiète du lendemain, obéissons au Seigneur qui ordonne de ne pas s’inquiéter du lendemain, affirmant que « le lendemain prendra soin de lui-même… » (Matthieu 6:34)
Pour dénoncer les fausses sécurités auxquelles s’accrochent les enfants de ce monde, le psalmiste déclare qu’ils font confiance à leurs chars, à leurs chevaux (Psaume 20:7-10).
Il constate que l’incrédule plie et tombe, mais que l’homme de foi est ferme et reste debout. Il sera élevé sur un rocher.
Car le juste n’est pas délaissé.
Ses destinées sont dans la main de l’Eternel.
Mickaël Berreby