Méditations

Ne pas aimer l’argent

« Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité. » (Proverbes 5:10)

Alors que Jésus était assis vis-à-vis du tronc, regardant la foule qui mettait de l’argent, il constata que plusieurs riches mettaient beaucoup, qu’une pauvre veuve mit deux petites pièces, un quart de sou.
Il en profita pour instruire ses disciples en leur affirmant qu’elle avait donné plus que tous ceux qui donnaient, car elle avait donné de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait. Les autres donnaient de leur superflu. Jésus qualifiait ce superflu de moindre valeur aux yeux de Dieu.

Il élèvera les humbles. Il rassasiera de biens les affamés. Il renverra les riches à vide.
Car ses pensées sont élevées bien au-dessus des nôtres, et ses critères ne seront jamais comparables à ceux de cet âge.

Il sera difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu.
Voilà donc la clef pour comprendre ce message.

En quoi mettons-nous notre confiance ?
Sommes-nous absorbés par la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises qui étouffent la Parole ?
Sommes-nous absorbés par son royaume, sa sainteté, l’avancement de son règne, la croissance et la sanctification de son Eglise, la propagation de l’Evangile ?

Se contenter de ce que l’on a n’est pourtant guère facile de nos jours, quand tout coûte de plus en plus cher.
Sans aimer l’argent, on ne peut pourtant guère s’en passer. Mais l’argent n’est utile que comme esclave et jamais comme maître.

Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent, dit l’auteur des Hébreux. Les derniers temps annoncent l’égoïsme, l’orgueil, le blasphème, la rébellion, la profanation, la calomnie, la cruauté, la traîtrise, l’apparence de la piété, l’amour de l’argent.
Il nous est demandé de nous éloigner de ces hommes-là, de ceux qui pratiquent l’iniquité.

La racine de tous les maux est donc définie, détectée et dévoilée. C’est l’amour de l’argent.
On peut en être possédé au point de s’égarer loin de la foi, au point de se jeter dans bien des tourments.

Quand Dieu lance un défi à son peuple en lui demandant d’apporter à la maison du trésor toutes les dîmes afin qu’il y ait de la nourriture dans sa maison, il provoque son peuple en lui demandant de mettre l’Eternel à l’épreuve.
En d’autres termes, Il dit que si son peuple privilégie son oeuvre, sa maison, ses affaires, Dieu ouvrira les écluses des cieux et répandra la bénédiction en abondance.

Certaines personnes opulentes ne connaissent jamais l’abondance et vivent dans l’inquiétude, car elles ne sont jamais dans la gratitude. On ne peut pas être dans la gratitude si l’on désobéit au Seigneur sur les questions matérielles.

En ne donnant rien ou en donnant de son superflu, on s’expose à l’inquiétude. En apportant avec joie les dîmes et les offrandes, on vit dans la gratitude, la plénitude et la bénédiction.

Car l’argent n’est pas la bénédiction.
La bénédiction comprend la prospérité, mais la prospérité n’est pas la bénédiction.

La bénédiction est de ne s’inquiéter de rien, de dormir dans la barque pendant la tempête, de prier en laissant son intelligence stérile, de se laisser tomber dans le profond sommeil de la foi pendant que Dieu agit. Car Dieu agit quand nous sommes dans son repos.

Ce repos se trouve quand nous apportons au Seigneur nos vies, notre temps, nos offrandes de tout notre coeur. Non pas que l’Eternel ait besoin de notre pécule, mais c’est le signe minimal de notre consécration.

Ceux qui auront vécu en se préoccupant d’eux-mêmes, sans accorder la priorité à l’oeuvre de Dieu, récolteront dans l’éternité ce qu’ils auront semé ici-bas.
Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.

Nous n’avons pas été rachetés de la vaine manière de vivre avec de l’argent ou de l’or périssable. Il faut que l’or et l’argent apparaissent tels qu’ils sont : sans aucune espèce de valeur pour obtenir le salut.

Le salut est gratuit. Nous avons été rachetés par le précieux sang de Christ.

Quand nous apportons la dîme et les offrandes, nous proclamons que le précieux sang de Christ a plus de valeur que tout l’or et tout l’argent de ce monde.

Nous sommes en opposition avec ce monde dont Satan est le prince. C’est une manière de se positionner comme servant un seul maître, car nul ne peut servir Dieu et l’argent.

Le précieux sang de Christ surpasse toutes les richesses et toutes les valeurs de ce monde.

Que donnerait un homme en échange de son âme ?

Mickaël Berreby

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