Ce qui caractérise un païen est que son intelligence est obscurcie, que son coeur est incapable de croire et qu’il a perdu tout sentiment.
Il est étranger à la vie de Dieu.
Il vit exclusivement dans le monde naturel et ne se préoccupe pas de son âme.
Il ignore bien souvent qu’il possède une âme.
Mais s’il entend l’Evangile, alors la foi vient de ce qu’il entend. Dieu l’invite à recevoir le pardon, à être réconcilié avec le Père, à vivre en nouveauté de vie.
Il peut recevoir ou rejeter cette offre d’amour.
Si notre attention se porte uniquement sur les choses de cette vie, nous perdons de vue l’essentiel, la perspective de l’éternité. Alors se produit une terrible indolence, puis survient un endurcissement. Il en résulte une insensibilité de la conscience, une passivité devant l’iniquité.
Voilà pourquoi nous sommes invités à rechercher les choses d’en haut, à délaisser ce qui pourrait apparaître la priorité.
Alors, nous reconsidérons ce qui prime et ce qui n’est que passager.
Nous renouvelons notre consécration.
Nous redisons au Seigneur notre soif de sa présence.
Nous retournons à sa Parole.
Nous somme affamés de Dieu.
Ce faisant, notre esprit est en éveil et nous devenons des sentinelles dans la prière.
La conscience est une grâce de Dieu. Quand elle nous accuse, c’est une alerte providentielle. Ce fut le cas quand les scribes et les pharisiens voulurent lapider la femme prise en flagrant délit d’adultère.
Une parole du Seigneur a suffi pour que leur conscience les accuse.
Dieu a écrit sa loi dans les coeurs. Satan veut l’effacer et faire taire les cris de la conscience. Mais les pensées s’accusent ou se défendent quand la conscience est touchée.
Aujourd’hui la conscience affaiblie de l’homme est plus souillée que jamais. Même dans l’Eglise on appelle le mal bien et la nuit jour.
Un coeur pur, une bonne conscience et une foi sincère sont les armes du disciple.
Il ne suffit pas de garder la foi. Il faut également garder une bonne conscience.
Certains l’ont perdue et ont fait naufrage par rapport à la foi, car le mystère de la foi ne se conserve que dans une conscience pure.
Il faut demander pardon au Seigneur si le moindre malaise nous prive de sa présence.
Purifiés d’une mauvaise conscience, nous sommes justifiés par la foi et nous avons la paix avec Dieu.
Quand viendront les noces de l’Agneau son épouse sera revêtue d’un fin lin éclatant et pur comme l’or pur de la ville sainte semblable à du verre pur, du verre transparent.
Cette immense grâce imméritée et gratuite a été faite par Christ à ses rachetés pour l’éternité.
Mickaël Berreby