Par Les tactiques de l’adversaire sont mises en lumière par la Parole.
Son but est de rendre les hommes captifs, puis de les accuser et de
les affaiblir spirituellement.
Avec certains, sa ruse consiste à les
empêcher de voir en les gardant sous une tutelle invisible, leur
faisant croire qu’ils vont bien, alors qu’ils sont manipulés.
Le diable redoute les serviteurs avisés qui éclairent et dévoilent
les manigances démoniaques d’apparence banale.
Les sciences occultes sont en effet banalisées. Des ouvrages de
sorcellerie connaissent un succès planétaire et sont lus comme un
divertissement pour enfants.
A côté de l’occultisme figure l’impureté, elle aussi banalisée.
Au temps de Noé et au temps de Lot, ces deux séductions maléfiques
produisirent la colère de Dieu.
Le croyant doit se séparer des démons. Pour cela, il faut les
identifier. La malice de Satan fait admettre comme normal et
parfaitement anodin ce qui est aux yeux de Dieu une abomination
entraînant le règne des ténèbres.
L’esprit de l’antichrist est un esprit de séduction, une sorte de
drogue capable d’endormir la vigilance.
Seul un contact avec des ministères de l’Esprit puissants et
tranchants, radicaux et intègres, affranchira l’esclave. Car c’est « au
nom de Christ » que se pratique l’ignominie, comme l’annonçait le
Seigneur (Matthieu 24:5).
Ceux qui ne veulent pas de l’Evangile, ceux qui n’aiment pas la
vérité, Dieu leur enverra une autre puissance, une puissance
d’égarement.
L’incrédulité a envahi ces continents qui entendirent la Parole sans
la recevoir.
Les autorités ecclésiales pactisent avec les politiques, faisant fi de
leurs responsabilités d’avertir, de mettre en garde et de prévenir de
la colère divine.
La raison de ce constat est l’aveuglement spirituel opéré par les
démons pour que soit entretenue la captivité. Car à l’origine de
l’aveuglement se trouve l’incrédulité, elle-même engendrée par la haine
de la lumière.
La vraie conversion n’est pas l’adhésion à une confession de foi, mais
le passage de Satan à la puissance de Dieu, des ténèbres à la lumière,
de l’oppression à la délivrance.
Sans la condamnation du péché, aucune délivrance n’est possible. Sans
la mise en lumière de ce qui offense Dieu, c’est une religion
falsifiée, un culte théâtral de façade, l’apparence trompeuse qui
ensorcellent des millions de victimes aveuglées par le prince de ce
monde.
Celui qui aspire à la libération doit se laisser éclairer par la
Parole pour que soient démasquées les puissances et les principautés
maléfiques.
Il pourra se laisser instruire quand il aura capitulé. Pas avant. S’il
n’abdique pas en s’humiliant, il engrangera des vérités qui ne lui
serviront à rien.
Ni la psychologie ni la psychanalyse ne peuvent remplacer la prière et
la foi, car devant les forces des esprits impurs, les procédés humains
ne sont d’aucune utilité.
Car si Dieu fait grâce aux humbles, il résiste aux orgueilleux.
La plus grande illusion dont est victime notre âge est de se croire
libre alors qu’il est lié, possédé et manipulé.
L’Evangile prédit que la vérité affranchira ceux qui la connaîtront.
Mickaël Berreby