Dieu a mis ses lois dans nos coeurs quand il nous a réconciliés avec lui-même. Cette réconciliation est un épisode majeur, une ligne de démarcation, la frontière entre les choses anciennes et les choses nouvelles.
Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. Notre réconciliation est issue de Christ qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
Il a déposé en nous une profonde nostalgie de la sainteté, une soif du royaume, un désir d’éternité.
Le grand pasteur des brebis rassemblera les siens par le sang de son alliance éternelle. C’est son oeuvre qui permet qu’une multitude soit sauvée.
Un jour, le temple de Dieu dans le ciel sera ouvert, et l’arche de son alliance apparaîtra dans son temple.
L’une des plus belles promesses de l’Ecriture est l’annonce que Dieu ne se souviendra plus de nos iniquités. C’est la gloire de la nouvelle alliance.
Sans effusion du sang, il n’y a pas de pardon. Si le précieux sang de Jésus n’avait pas été versé, le pardon serait inaccessible. Ce sang a été répandu pour que soit rendu possible le miracle du pardon.
Nous avons tous péché. Le nier attesterait que sa Parole n’est pas en nous. L’admettre, c’est s’abandonner à celui qui purifie de toute iniquité.
Saviez-vous que la grâce est le pouvoir miraculeux accordé par Dieu de vous libérer de vos fautes et de toutes les condamnations, effaçant les accusations de l’adversaire ?
Il est possible de croître dans la grâce, comme dans la connaissance du Seigneur.
Celui qui grandit dans la grâce expérimente que le Seigneur en lui prend toujours plus de place. Il a la priorité. Il est l’unique critère. Il est le seul facteur déterminant de chaque choix.
Pierre parlait de la grâce comme pouvant être “multipliée”.
Faire le plein de grâce, c’est ce qui arrive aux adorateurs. Tandis qu’ils adorent en esprit et en vérité, ils sont imbibés, imprégnés de la grâce. Ils la reçoivent et ils la communiquent de mille manières.
L’expérience de la grâce dans le quotidien est le témoignage attesté dans notre conscience que nous avons été pardonnés “gratuitement” et éternellement.
Dieu ne peut jamais pardonner ce qu’Il a déjà pardonné. C’est l’homme qui s’accuse quand il cherche à se justifier à ses propres yeux.
Le processus d’accusation est très souvent provoqué par le besoin de se sentir “juste”, alors qu’il est si simple de plaider coupable.
Dès qu’un homme plaide coupable, il s’oriente vers l’oeuvre de Dieu accomplie pour lui gratuitement et sans aucune contrepartie.
C’est le résumé de l’Evangile si souvent altéré, si souvent déformé, si souvent adapté aux cultures et aux traditions.
La Parole nous apprend que lorsque le péché abonde, la grâce surabonde.
Jamais le péché ne peut décourager la grâce, car l’origine de la grâce est le bienveillant dessein d’un Dieu d’amour.
Elle est supérieure à tout ce que l’humanité a pu commettre d’offenses contre Dieu et contre sa sainteté.
Car la grâce est le dernier mot divin devant la transgression, notre ferme espérance, notre inébranlable abri quand l’évidence de notre faiblesse pousse à la résignation.
La grâce surabonde en dépit de toutes les oppositions, de toutes les épreuves, de tous les manquements, de toutes les imperfections. Ainsi en est-il puisque l’Eternel le veut.
Que son saint Nom soit béni.
Mickaël Berreby