Par Nous pouvons grandir dans notre compréhension des choses divines sans être réellement transformés. Il suffit de laisser la vanité régner dans nos pensées.
Par nature nous sommes tous physiques et psychiques.
Pour devenir “spirituels”, une transformation profonde intervient.
Nous gardons toute notre existence un corps et une âme. Mais ce corps et cette âme invitent l’Esprit dans notre esprit régénéré quand scintille la lumière de l’Evangile. Puis, notre esprit régénéré se propage dans ce corps et dans cette âme.
L’Esprit ne s’impose pas. Si quelqu’un ouvre, il entre et communie.
Ce qui nous prive de force pour vaincre et triompher se nomme la vanité de nos pensées. Quand un homme vit dans la vanité de ses pensées, il n’est pas “en Christ”. Il vit selon l’homme. Il est sous l’emprise de sa nature. Il est dans l’ancien, dans les choses anciennes, dans la vieille manière d’envisager les choses, dans le vieil homme.
La croissance spirituelle se produit si nous laissons l’Esprit pénétrer notre volonté, nos sentiments, nos émotions. Cette oeuvre de transformation rend notre marche différente et plus riche qu’une simple confession de foi.
Quelqu’un est formé en nous.
Plus Christ est formé en nous, et plus nous sommes détachés de la vanité de nos pensées. La source du péché est notre vanité que l’Ecriture appelle “la vaine manière de vivre”.
Graduellement, lentement, sans en avoir conscience, nous sommes transformés, préparés. Mais ceci ne se produit qu’avec notre accord exprimé dans la prière fervente.
— Seigneur, fais ton oeuvre, de gloire en gloire…
Plus nous nous ouvrons au Seigneur et plus l’Esprit se déverse dans nos émotions, notre volonté, nos sentiments.
La bénédiction est d’être en communion avec le Seigneur. Un disciple béni est un disciple en communion avec Christ. Car cette intimité annule la vanité des pensées, notre vaine manière de vivre. Pour que l’oeuvre de Dieu s’effectue, il importe que soit cultivée cette communion dans la prière intime.
Le renouvellement de notre intelligence dépend de cette relation. De cette atmosphère secrète jaillit la force de sa lumière qui dissipera les ténèbres. Christ est dans notre esprit.
Le laisserons-nous prendre place dans notre corps et dans notre âme ?
Ce sera la fin “progressive” de la vanité.
De pierres inutiles et de vases de terre vils, nous deviendrons des pierres précieuses et des vases d’honneur pour discerner la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Le Seigneur sera glorifié et notre joie sera ineffable.