Par La bénédiction des rachetés est un esprit de sagesse et de révélation.
Ce n’est pas la fortune, ni le pouvoir, ni la gloire, ni la reconnaissance des hommes. C’est l’intelligence des choses d’en haut, l’illumination de leur coeur, la richesse de la gloire de leur héritage.
Quand Dieu fait d’un homme une source de bénédictions, Dieu rend l’homme qu’il bénit représentant, porte-parole, ambassadeur de Celui qui l’envoie.
Sa coupe déborde, car il est devenu une source.
D’Abraham, il fut dit que Dieu le bénirait, qu’Il bénira tous ceux qui le béniront, et maudira tous ceux qui le maudiront. Voilà pourquoi la source de Jacob est à part. Car auprès de son Dieu est la source de la vie.
Cette bénédiction peut engendrer de la jalousie et de la haine dans le coeur de ceux qui ne la reçoivent pas, à l’instar d’Esaü qui conçut de la haine contre Jacob. La jalousie d’Esaü était telle qu’il envisagea de tuer son frère Jacob.
La bénédiction peut provoquer de la jalousie, comme l’élection, la promotion, l’avancement, la faveur ou l’excellence.
Mais une autre attitude peut naître en présence d’un être béni : celle qui consiste à remercier Dieu d’être mis en relation avec un être porteur de la bénédiction. Cette seconde attitude est contagieuse.
Ainsi l’Eternel a-t-Il béni la maison de l’Egyptien Potiphar dès qu’il eut établi Joseph sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait.
La bénédiction est donc transmissible.
Le seul fait d’être en relation avec un homme béni par l’Eternel produit la bénédiction. D’où l’importance d’être nourri par des ministères de l’Esprit.
« C’est l’oeuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père s’élèvent au-dessus des bénédictions de mes pères… »
L’une des pires confusions est de confondre la bénédiction divine avec des manifestations surnaturelles.
La bénédiction n’est pas une démonstration de puissance, mais une expression de la sainteté de Dieu.
Les êtres les plus débauchés sont attirés par le surnaturel et la puissance.
Mais les êtres lavés par le précieux sang de Jésus sont attirés par la sainteté.
Ils ne sont pas à l’affût de prodiges pour être affermis dans la foi, car si leur foi était fondée sur ce qu’ils voient, ce ne serait pas la foi, mais l’émotion devant l’incompréhensible et l’inexplicable. La vraie foi est une connaissance aimante et sainte de Dieu.
C’est cela la pure et douce bénédiction, celle qui nous prépare à aller à la rencontre de l’Epoux.
Mickaël Berreby