L’histoire ne se déroule pas dans les tourbillons du hasard.
Le Père a fixé l’heure de l’enlèvement de l’Eglise, l’heure du retour de Jésus-Christ. Quand Jésus dit : Je viens “promptement”, ce n’est pas l’imminence, mais “la soudaineté” qui est soulignée.
Si nous croyons que Jésus viendra sur les nuées avec une grande puissance et une grande gloire sur la montagne des Oliviers quand un archange fera entendre sa voix et que les morts entendront la voix, nous croyons également qu’il détruira l’antichrist et possédera le trône de David.
Nous croyons que tous les rois et toutes les nations le serviront, que Sion sera rebâtie quand il établira et affermira son empire par la justice et le droit, et, puisque toutes les promesses précédentes ont été accomplies, celles qui concernent son retour le seront également.
Il est né d’une vierge à Bethlehem, appelé hors d’Egypte, oint de l’Esprit, entré à Jérusalem, trahi par un ami, abandonné par ses disciples, vendu pour trente pièces d’argent. On lui a craché au visage, et ses pieds et ses mains ont été percés.
Dans tant de détails, tout ce qui a été écrit s’est accompli.
À ceux qui estiment que la promesse de son retour est sujette à caution, il faut suggérer l’examen minutieux des prophéties qui l’annoncent.
Jésus ne ment pas. Tout ce qu’il dit est digne de foi.
Les évènements, grands ou petits, par lesquels passe notre monde n’ont aucune incidence sur les promesses de Dieu.
Mais les promesses de Dieu ont une influence sur ce monde.
Les hommes politiques font des promesses qu’ils démentent parfois, qu’ils nuancent souvent, dès qu’ils sont élus.
Jésus fait des promesses qui tiennent, car Jésus n’est pas un homme pécheur. Il est le Fils de Dieu. Quand il a fait les promesses, il avait tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, toute la connaissance de tout ce qui se passerait jusqu’à son retour.
Quand il dit qu’il va nous préparer une place, il le fait. Quand il dit qu’il ne tardera pas, il ne tardera pas. Mais notre notion de ce qui est précoce ou tardif est voilée par notre appréciation de la durée.
Jésus est maître du temps. Il apparaîtra une seconde fois pour donner le salut à ceux qui l’attendent. C’est une promesse digne de notre confiance.
Nous l’attendons des cieux, car il viendra des cieux à un signal donné, à la voix de l’archange, au son de la trompette. Les morts ressusciteront incorruptibles et nous porterons l’image du céleste.
Tout oeil verra le Seigneur quand il reviendra. Avant cela, il enlèvera les ressuscités et les croyants. Puis il reviendra sur la montagne des
Oliviers. Il jugera les nations assemblées devant lui. Tout genou fléchira.
Personne ne sait quand, quel jour et à quelle heure Jésus reviendra. Il fut dit aux disciples que ce n’était pas à eux de savoir les temps et les moments que le Père avait fixés de sa propre autorité.
Chaque fois que nous célébrons le repas du Seigneur, nous annonçons le retour du Seigneur. Il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Tout œil le verra.
Mickaël Berreby