Méditations

Choisir Dieu

En refusant de marcher selon le conseil des méchants, on se sépare de beaucoup de monde. On trace une frontière infranchissable entre la mort et la vie, entre les ténèbres et la lumière, entre Dieu et Satan.

Ce refus fait partie de la consécration. Pour pouvoir dire “oui” à Dieu, je dois dire “non” à tout et à tous ceux qui ne le glorifient pas.
Ce n’est pas un exercice religieux pénible et astreignant. Ce n’est pas un fardeau qui me prive de biens essentiels. Ce n’est pas une privation, un manque, une absence.

Je ne regrette pas de dire “non” aux méchants. Je le fais avec joie. C’est avec une joie débordante que je dis “oui” à Dieu et “non” à tout ce qui s’oppose à Dieu. Je n’ai aucune crainte de la mort quand je suis dans les bras du Prince de la vie.
Je n’anticipe pas demain si je suis assis avec Christ dans les lieux célestes.

L’idée de me tenir en compagnie de ceux qui blasphèment m’est en horreur, tout comme l’idée de devoir entendre le mal et de voir le mal.
Je n’ai pas soif du mal et de la méchanceté. Je n’ai pas faim de vengeance et de haine. J’ai soif de bonté et d’amour. J’ai faim de tendresse et de pardon.

Ainsi, il ne m’est guère difficile de refuser le conseil de la majorité des hommes qui peuplent notre terre. Et quelle joie immense que de communier avec ceux qui, comme moi, ont refusé de se soumettre aux moeurs et aux modes, refusé de relativiser la Parole de Dieu, refusé de penser et de parler d’après ce que la vaine imagination suggère.

Quelle joie d’ignorer les moqueurs et les cyniques, les arrogants et les fabricants de zizanie ! Quelle joie de vivre à l’écoute de l’Eternel et d’entraîner avec nous une foule de vainqueurs qui prient, chantent et proclament la magnificence de Dieu !

Héritiers, nous le sommes. Héritiers de tous ceux qui, au travers des âges, ont refusé l’idolâtrie et la bestialité, la honte et la cruauté.
Le choix m’appartient. Je ne suis pas obligé de voir, d’entendre et d’appliquer ce que je sais être contraire à la parfaite volonté de
Dieu.

Devant ce qui attise une curiosité malsaine, je réponds : “non merci”.
Devant ce qui se présente comme prometteur d’avancements, de succès, de promotion à condition que je pactise avec l’adversaire, je réponds : “non”.

Non seulement le Seigneur me voit et prend acte, mais je réalise à mes propres yeux que je dispose de ce pouvoir intimement ancré dans le secret de mon âme de choisir Dieu.

Mickaël Berreby

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