Méditations

Louez l’Eternel

Pourquoi louer l’Eternel ? A de très nombreuses reprises, l’Ecriture invite à louer l’Eternel. Faire connaître ses hauts faits, chanter en son honneur, parler de ses merveilles, se glorifier de son saint Nom, se souvenir des prodiges qu’il a faits, tels sont les signes distinctifs d’un adorateur en esprit et en vérité.

Israël préfigure l’Eglise quand monte l’imploration de la bouche de son peuple de les retirer des nations, de les rassembler pour qu’ils mettent leur gloire à le magnifier.

Car Dieu aime être célébré. Quand nous le faisons, quand nous l’exprimons, nous confessons, dans les lieux célestes, la splendeur de Dieu, et nous provoquons la révélation du Seigneur. Dieu ne se révèle qu’à ceux qui l’aiment, qui le cherchent et qui le craignent.

Mais pour louer l’Eternel, il faut se détourner de tout le reste, relativiser les valeurs éphémères, délaisser les calculs et les émotions, les convoitises et les malices, les relations ambiguës et les propositions hasardeuses, les mythes et les fables, les pratiques robotiques de toutes les traditions. Il n’y a dès lors plus d’attitudes spécifiques, de lieux spécifiques, de dates spécifiques, mais des adorateurs en esprit et en vérité.

Parfois, nous ne nous sentons pas poussés à louer le Seigneur, étant préoccupés, affairés, débordés par d’autres priorités. Nous sommes surpris de la pauvreté de notre vie spirituelle. Mais nous n’avouons pas que notre homme intérieur est affamé, que nous n’avons accordé que bien peu de nous-mêmes au Seigneur.

L’ordre est intimé de chercher continuellement sa face. Soyons honnêtes, l’adverbe “continuellement” est au moins aussi délicat que celui de “premièrement” quand Jésus nous demande de chercher “premièrement” le royaume et sa justice.

Ainsi se pose une seule question, une question évidente et récurrente : quelle est notre priorité ?

La plupart des hommes pourraient répondre que leur priorité, c’est eux-mêmes, et ils auraient raison. Mais s’ils faisaient l’expérience du Seigneur, ils changeraient de priorité immédiatement. Jean-Baptiste l’avait compris quand il proclama qu’il fallait que Jésus croisse et que lui diminue. Paul l’avait compris quand il écrivit que ce n’est plus lui qui vit, mais Christ qui vit en lui.

Rien n’est moins “religieux” que de louer l’Eternel en esprit. La femme samaritaine s’en étonna sans doute. Jésus lui fit savoir que l’heure était venue où les vrais adorateurs seraient des adorateurs en esprit et en vérité, et que cette adoration n’avait aucune relation avec telle ou telle montagne.

Il lui démontra que Dieu brise les barrières qui divisent les hommes.
La vraie adoration unit en dépit des millénaires de traditions et de conditionnement. Elle exhale un parfum.

Louons l’Eternel.

Mickaël Berreby

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