Méditations

Sa miséricorde dure à toujours

La grandeur d’un homme, c’est sa miséricorde, sa capacité d’effacer la faute de son prochain, de remettre sa dette, de lui pardonner.
Dieu est par nature plein de miséricorde : même quand le jugement et la punition sont justes, Dieu peut encore faire grâce.

C’est cet aspect spécifique de l’Etre divin qui conduit vers la demeure de sa sainteté. Sans la miséricorde, l’homme ne pourrait comparaître devant son Créateur. Le Seigneur ne retient pas la faute. Il fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements.

Tant que nous n’aurons pas réalisé ce qui caractérise l’Eternel, nous serons exposés à vivre dans la crainte, à nous laisser accuser.
Satan utilise les hommes méchants pour accuser. Il est l’accusateur de nos frères. Il dresse la liste de tout ce qui peut enliser sa proie pour qu’elle soit engloutie par le mal.

Ainsi, servir et aimer Dieu consiste à faire grâce quand il n’y a plus de grâce, à couvrir la faute, à abonder en miséricorde alors que tout prouve l’erreur, la culpabilité, la transgression. Dieu a tant aimé le monde qu’Il a démontré qui Il est en son Fils afin de sauver. Il n’est pas venu pour juger mais pour disculper, car sa miséricorde dure à toujours.

Au lieu de chercher à dissimuler ses fautes, il est essentiel de les confesser, de les avouer et de se laisser affranchir.
Mais la peur et la honte tissent un voile et dépeignent une volonté divine de faire subir une sanction à celui qui a péché.

2 Chroniques 6:14 précise que l’Eternel garde l’alliance et la miséricorde envers ses serviteurs qui marchent « en sa présence de tout leur cœur ».
Ce qui rencontre la miséricorde divine n’est certes pas la comptabilité minutieuse des raisons d’endurer la mort. Seul le cœur entend la voix de l’amour. Seul le coeur s’abandonne et croit, en laissant la paix triompher du doute. Seul le coeur s’ouvre à la lumière.

Dans notre croissance spirituelle, nous apprenons qui est ce Dieu de grâce et nous prenons goût à lui plaire. Or Il veut que nous aimions la miséricorde, qu’elle fasse partie de notre mode de pensée.

« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel
demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6:8).

Dieu met nos iniquités sous ses pieds. Il aura encore compassion de nous. Il jettera au fond de la mer tous nos péchés.
Zacharie prophétise que nous sommes appelés à avoir de la bonté les uns à l’égard des autres, à ne pas méditer le mal dans nos coeurs. Il s’émeut de voir que les hommes refusent d’être attentifs, qu’ils ont l’épaule rebelle, qu’ils endurcissent leurs oreilles, qu’ils rendent leur coeur dur comme le diamant.

Mais la miséricorde de l’Eternel s’étend d’âge en âge. Il ne changera pas. Il ne deviendra jamais un autre Dieu que ce Dieu merveilleusement bon, merveilleusement capable de renverser les puissants de leurs trônes, d’élever les humbles, de rassasier de biens les affamés, comme le chantait Marie.

Grâce aux entrailles de miséricorde de notre Dieu, Il nous donne la connaissance du salut, le pardon de nos péchés. Il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde, ce que nous sommes, des vases qu’il a préparés d’avance pour sa seule gloire.
S’il a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, c’est pour faire miséricorde à tous.

Voilà le seul vrai Dieu, tel que Jésus, le reflet de sa gloire, l’image du Dieu invisible, issu du sein du Père des miséricordes, nous le montre dans son infinie tendresse. Il est riche en miséricorde, quel que soit le nombre des pécheurs et le nombre des péchés.

La miséricorde triomphe du jugement.

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