Méditations

L’assurance du pardon

Pensez-vous vraiment que le pardon divin dépende de notre état d’âme, notre ressenti, notre humeur, nos émotions et notre tempérament ?

Bien des personnes aimant le Seigneur de tout leur coeur gardent secrètement un sentiment de culpabilité pour des fautes passées, lointaines ou récentes, qui ont été confessées et pour lesquelles elles ont demandé pardon.

Elles affirment avoir fait la démarche de se repentir, s’être détournées de leurs mauvaises voies, avoir été affranchies de la tutelle qui les dominait.
Cependant, elles souffrent toujours d’un sentiment de culpabilité de ce qui a été confessé, donc pardonné.

La réponse est simple.

Si vous êtes pardonné, vous n’êtes pas coupable. Vous êtes plus blanc que la neige.
Vous êtes justifié. Vous n’avez plus à revenir sur ce qui a été apporté à Dieu dans la repentance et par la foi. Vous êtes affranchi, libéré, réconcilié, accueilli, aimé, réconforté, apaisé, purifié, et guéri.

Pourquoi revenez-vous aux choses anciennes ?

Deux pistes sont probables :

– Premièrement, vous ne vous êtes pas réellement repenti.
– Deuxièmement, vous ne croyez pas que Dieu puisse vous pardonner.

Certaines personnes ne se pardonnent pas elles-mêmes, s’imaginant rendre service au Seigneur en s’infligeant des remords stériles.
D’autres se disent qu’elles ne peuvent pas décemment croire que Dieu leur pardonne, sachant qu’à la première occasion, elles retomberont dans les mêmes travers.

Savez-vous que Dieu vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-même ?
Et quand Il vous pardonne, c’est en connaissance de causes et d’effets.

En réalité, c’est par le pardon assuré, garanti, répétitif, continuel, renouvelé et gratuit qu’il vous sauve, et c’est ainsi que nous apprenons sa bonté.
Dieu permet nos chutes pour que nous ne nous éloignions plus de lui.

Prenons l’exemple classique d’un enfant à qui la maman laisse toucher un bol de lait chaud puisqu’il ne veut pas obéir. Elle lui a recommandé plusieurs fois d’attendre.
Finalement, il se brûle et pleure, se jette dans les bras de sa maman et cherche à être consolé. Elle le console. Il fait sa propre déduction : maman m’aime ; le bol est chaud ; je ne vais pas recommencer ; elle n’a même plus besoin de me prévenir.
Le lendemain, c’est le bambin qui dira à sa maman : “Maman, fais attention, le bol est chaud, ne te brûle pas”.

Ainsi en est-il avec le péché. Parfois, le Seigneur laisse l’individu obstiné se brûler pour qu’il demeure proche du Seigneur.

Pourtant, en toutes circonstances, Dieu est un Père aimant qui guette le retour de son enfant pour fêter ce retour, l’embrasser, le consoler, le bénir et l’assurer d’un pardon éternel.

Inutile donc de perpétuer artificiellement ce sentiment destructeur de culpabilité ; et que la paix, qui surpasse toute intelligence, affermisse votre cœur dans l’assurance du pardon définitif, irrévocable, décrété par Christ, l’auteur de votre salut.

Mickaël Berreby

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