Par Ce qui est impossible aux hommes est possible pour Dieu. Ainsi, par cette promesse Jésus démontre que Dieu veut s’impliquer dans notre quotidien, guérir nos maladies, vaincre nos ennemis, écarter les obstacles, terrasser l’adversaire, lier les démons, chasser les esprits méchants.
La foi comme un grain de sénevé suffira pour parler à une montagne. La foi accompagnée du jeûne et de la prière change le cours de l’histoire.
Pourtant, alors même que Jésus enseignait ce principe, il annonçait son arrestation, ses souffrances, sa mort pour nous sauver.
Jésus a choisi la croix. Jésus a déclaré qu’il lui avait été donné un corps. Jésus s’est dépouillé lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort de la croix.
Ce qui est possible à Dieu s’effectue dans ce que Dieu décide. Or Dieu a tant aimé le monde qu’il a décidé de donner son Fils.
Seul un amour infini peut prendre une telle décision contraire à l’amour logique et raisonnable. L’amour infini n’a pas été raisonnable. Il a été rédempteur, inexprimable de tendresse, car Dieu est bon.
Il met sa bonté au service de sa puissance dans l’accomplissement de ses desseins pour que tout concourt au bien de ceux qui l’aiment. Ceux qui l’aiment sont ceux qu’Il aime. Ils sont sa maison, sa nation sainte, son héritage, sa race élue, ses serviteurs.
Tout est possible à Dieu.
Pierre s’exclama en entendant cette parole : «nous avons tout quitté et nous t’avons suivi…»
Jésus fit en sorte que son apôtre comprenne qu’il avait fait le bon choix, car il est impossible que Dieu mente, comme il est impossible d’être agréable à Dieu sans la foi.
Voulez-vous prier que son Esprit augmente notre foi, la vôtre et la nôtre, et qu’ensemble, nous lui soyons agréables ?
La victoire qui triomphe du monde, c’est la foi transmise aux saints, une foi ferme qui résiste à celui qui rôde comme un lion cherchant qui il dévorera.
Quand Satan rencontre la foi ferme, la foi en l’impossible, il ne fait plus le lion. Il ne cherche pas à dévorer. Le père du mensonge déguisé en lion fuit cette force née de Dieu qui triomphe du monde. Satan fuit dans les ténèbres de sa honte. Satan fuit dans la conscience épouvantable qu’il est déjà jugé. Satan fuit devant la splendeur d’une Eglise glorieuse, sans tache ni ride, ni rien de semblable. Il fuit au nom de Jésus.
Le malin fuit et aucun argument ne résiste à la foi simple et tranquille de celui qui a appris qu’à Dieu tout est possible.
Mickaël Berreby