Cette déclaration d’amour unique conduit à penser que le Père avait de Jésus une connaissance parfaite et intime.
Les cieux s’ouvrirent après que Jésus soit sorti de l’eau.
L’Esprit « comme une colombe » descendit sur cet homme dont l’identité réelle n’était connue de personne.
Cette voix était donc la voix de Dieu. Il affirma son amour absolu. En Jésus, le Père a mis tout son amour. Ceci distingue Jésus du reste des hommes de toutes les générations, et de toutes les races.
Si nos yeux sont illuminés nous verrons l’invisible. Les temps sont accomplis. L’Evangile peut désormais être annoncé par Jésus lui-même. Tout se passera selon un dessein éternel.
Ceux qui entendront croiront. En entendant, ils recevront un esprit de révélation dans la connaissance. Ils deviendront riches de richesses que le monde ne connaît pas.
Voilà l’homme sous les pieds duquel tout a été mis. Il est au-dessus de toute domination, de toute dignité.
Le Père nous fait asseoir dans les lieux célestes.
Nous étions sans espérance et sans Dieu dans le monde. Nous étions errants, étrangers aux alliances de la promesse. Le Fils bien-aimé est devenu notre paix par la croix. Il a mis fin à la tourmente, aux accusations, aux doutes, au désordre.
Nous sommes la maison de Dieu, un édifice fondé sur l’autorité apostolique, appelé à s’élever pour être un temple saint. Nous sommes une habitation de Dieu en Esprit.
Avons-nous l’intelligence du mystère de Christ ? Savons-nous qu’un dessein éternel a été conçu par Jésus-Christ qui habite dans nos cœurs par la foi ? Le projet divin est la plénitude pour chaque disciple. Cette plénitude de l’amour n’est pas accessible à ceux qui marchent dans la vanité.
Seul le Fils bien-aimé nous arrache à l’ignorance en attendrissant nos cœurs autrefois endurcis.
Nous revêtons l’homme nouveau, scellés pour le jour de la rédemption. Nous revêtons toutes les armes de Dieu pour tenir ferme contre les ruses du diable.
L’objectif de Satan est d’étouffer la Parole par l’invasion des convoitises. Seule la sagesse surnaturelle neutralise les forces du mal. Elle suppose que nous ayons été pardonnés, purifiés, délivrés de la tradition des hommes. Ne négligeons pas un si grand salut. La crainte de la mort a disparu. La servitude n’a plus d’emprise depuis que le Fils a anéanti le diable. Nous répondons à la vocation céleste en entrant dans le repos.