Dans ta présence éblouissante, j’ose me tenir et prier.
Mes mots balbutient et mon être chancelle devant l’immensité de ton être si pur.
L’éternité n’a pas le temps de te dépeindre, et l’infinie beauté d’un univers grandiose ne peut te contenir.
Quand, pour te glorifier, des termes inadéquats se proposent à ma plume, la crainte de trahir ton éclatante beauté étreint mon âme émerveillée.
Tu es le Fils de l’homme.
Tu es l’Emmanuel.
Tu es le Pain de vie et la manne du ciel.
Tu es commencement, plénitude et terme de nos vies chétives, de notre destinée.
Nous étions inconscients, ignorants et distants, indifférents et pauvres, oisifs, insignifiants, quand tu t’es abaissé pour que nous t’entendions.
Les années ont passé.
Des amis ne sont plus.
Nous avons étudié, réfléchi et scruté, tenté de situer dans l’espace et le temps l’étoile qui brilla au milieu de nos nuits.
Toi, tu restes le même et nous te contemplons dans l’éblouissement de notre adoration qui monte vers le trône de ta magnificence.
Tu es toujours là, Consolateur et guide, déversant sur nos fronts l’huile de l’allégresse.
Comment ne pas le dire, partout le proclamer, partager cette joie, nourrir ceux qui ont faim, répandre la lumière tant que sur cette terre nous foulons l’éphémère, l’illusoire, le néant ?
Les hommes s’étourdissent de paroles légères.
Ils commentent leurs faits, se comparent, se jalousent, se décorent, s’exterminent, se soignent, se confrontent, se séparent et se jugent.
Toi, tu restes le même.
Dans la compassion, la tendresse et la grâce, tu appelles tous ceux qui ont soif de vie, d’éternité de paix.
Que ton nom soit béni.
Mickaël Berreby